Ferrari devrait apporter un groupe motopropulseur avec plus de chevaux lors de la première manche du championnat du monde de F1 en Autriche. Sur le Red Bull Ring, avoir plus de puissance dans le moteur pourrait faire la différence.
Le championnat du monde de F1 débutera le 5 juillet en Autriche sur le Red Bull Ring, en espérant qu’il n’y aura pas d’autres contretemps liés au coronavirus. Les deux premiers GP de la saison se dérouleront sur le circuit autrichien, avec un double round à une semaine d’intervalle.
D’ici au 5 juillet, il reste plus d’un mois, ce qui permet aux équipes d’arriver aussi bien préparées que possible, notamment sur le plan technique. Avec la réouverture des usines, toutes les écuries se sont remises au travail, essayant d’utiliser le simulateur, la soufflerie, etc. pour améliorer les voitures.
D’après ce qui est ressorti des derniers essais hivernaux, Ferrari fait partie des équipes qui ont un écart à combler en comparaison avec les adversaires directs (Mercedes et Red Bull).
Les techniciens de Maranello comptent bien pouvoir combler l’écart avec les principaux concurrents en introduisant des innovations techniques sur la SF1000 du GP d’Autriche. Selon la Gazzetta dello Sport, Ferrari devrait introduire un groupe motopropulseur plus puissant pour Zeltweg.
L’évolution du groupe motopropulseur 065 devrait donner à la SF1000 une puissance supplémentaire de 20 chevaux sur le papier. Pour Ferrari, il serait fondamental de pouvoir compter sur un moteur plus puissant, surtout sur un circuit caractérisé par quatre lignes droites, ce qui met à rude épreuve les performances des moteurs.
Les améliorations apportées au moteur de la Ferrari impliqueraient une mise à jour de la culasse, avec une combustion interne air-essence améliorée, ainsi qu’une version révisée du logiciel pour la partie hybride du groupe motopropulseur. Le département des courses de Maranello a pour objectif de tout préparer pour le début du championnat du monde. Les hommes du Cheval Cabré travaillent dur pour affiner les spécifications du moteur.
Il faut aussi se rappeler que Ferrari effectuait des tests d’avant-saison en utilisant un groupe motopropulseur dont la cartographie était très conservatrice. Ferrari a-t-elle préféré effectuer les tests avec un groupe motopropulseur « conservateur » en raison de problèmes de fiabilité ?
Était-ce pour éviter de nouvelles controverses avec les rivaux sur la prétendue irrégularité du moteur de Ferrari après ce qui est apparu l’année dernière ? Des questions qui n’ont pas de réponse claire pour le moment. Les réponses seront données sur la piste lorsque nous commencerons enfin à être sérieux.
D’autre part, les adversaires ne resteront certainement pas inactifs. Mercedes et Red Bull feront tout leur possible pour conserver cet avantage technique qui est apparu lors des essais hivernaux. Encore un mois de patience et les cartes seront enfin sur la table.
