Horner : « Le problème FIA/Ferrari n’a pas disparu »

À une époque où la plupart des sites web de F1 semblent avoir plus de points communs avec des revues médicales, il serait facile d’oublier la polémique née de l’accord secret entre la FIA et Ferrari avant le Grand Prix d’Australie.

L’enquête de la FIA sur le moteur de Ferrari de 2019 n’ayant pas prouvé que quelque chose n’allait pas avec le moteur de l’écurie italienne, un accord confidentiel a été conclu entre les deux parties pour mettre un terme à la saga.

La FIA a admis qu’elle n’avait pas l’intention de rendre ses conclusions publiques, ce qui a irrité un certain nombre d’équipes rivales. De la même manière que les directives techniques ont coulé à flot à la fin de l’été dernier, dans les jours précédant Melbourne, ce sont les déclarations des sept équipes « rebelles » et de la FIA qui ont fait les gros titres, au milieu des discussions sur les poursuites judiciaires et le manque de confiance.

Alors que Mercedes semble s’être calmée à l’idée de poursuivre son action, une décision qui aurait été prise depuis le sommet de Daimler Benz, pour Red Bull (et d’autres), l’affaire est clairement loin d’être réglée.

« Pour l’instant, c’est secondaire par rapport aux problèmes auxquels la F1 est confrontée », déclare Christian Horner à la BBC. « Cela sera repris et traité plus tard ».

« Nous avons posé quelques questions à la FIA », ajoute-t-il. « Ce que je dirais, c’est qu’un accord confidentiel concernant la conformité technique de la voiture d’un concurrent est évidemment quelque chose qui soulève des questions. Et je suis sûr qu’au moment opportun, nous aurons une conversation avec Jean [Todt] pour essayer de comprendre pourquoi et en quoi consiste cet accord ».

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