La vie d’Hamilton mise en danger par Mercedes ? Wolff appelle la police

Mercedes a pris la décision radicale de faire appel à la police pour enquêter sur un mail anonyme accusant l’équipe de sabotage à l’encontre de Lewis Hamilton

Le Grand Prix d’Espagne a été secoué par une accusation explosive : un e-mail anonyme envoyé à des personnalités de la F1, et prétendant provenir d’un membre interne de Mercedes, accuse l’écurie de sabotage délibéré envers Lewis Hamilton. Ces accusations portent sur la voiture, la stratégie de course et même la santé mentale du pilote britannique, allant jusqu’à évoquer un danger de mort.

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a pris cette affaire très au sérieux. Il a non seulement réfuté catégoriquement ces allégations, mais a également porté plainte auprès de la police pour retrouver l’auteur de l’e-mail. « Ce n’est pas de la part d’un membre de l’équipe », a déclaré Wolff, selon des propos rapportés par ESPN. « Ce genre d’emails, on en reçoit des tonnes, et c’est perturbant, surtout quand on parle de mort et de telles choses. »

Cette plainte marque une volonté forte de la part de Mercedes de ne pas laisser passer ces accusations. Wolff a dénoncé le comportement de l’auteur comme du cyberharcèlement : « Les gens ne peuvent pas se cacher derrière leur téléphone ou leur ordinateur pour insulter les équipes et les pilotes de cette façon. »

Lewis Hamilton, lui, n’avait pas connaissance de l’e-mail au moment où il a été interrogé. Le pilote a appelé à plus de soutien et de compréhension de la part des fans : « On a toujours été une équipe forte, on a toujours travaillé dur ensemble. C’est facile de céder à l’émotion. On a besoin de soutien, pas de négativité. »

Cette affaire intervient dans un contexte particulier pour Hamilton, qui a annoncé son départ de Mercedes pour Ferrari la saison prochaine. Toto Wolff a tenu à balayer tout soupçon de rancune face à ce choix : « Il n’y a aucune animosité, aucun mauvais sentiment. L’interaction au sein de l’équipe est positive. »

Même son de cloche du côté de Ferrari, où Fred Vasseur, le patron de l’écurie italienne qui a recruté Hamilton, a qualifié ces accusations d’irrationnelles : « Comment imaginer qu’une entreprise de 1500 personnes, qui travaille jour et nuit pour apporter des améliorations, puisse saboter une de ses voitures ? C’est complètement absurde. »

La plainte déposée par Mercedes marque une première dans le monde de la F1. Elle montre la volonté des écuries de lutter contre les accusations et le harcèlement en ligne, qui peuvent porter atteinte à la réputation et même à la sécurité des pilotes et des équipes.

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