Charles Leclerc a parlé de son « obsession » pour Ferrari et estime qu’il est de sa « responsabilité » de les sortir de leur situation difficile.
La Scuderia a averti avant la saison que leur SF1000 n’était pas assez puissante pour se battre contre Mercedes au sommet, et cela a été confirmé puisque Ferrari a passé plus de temps à se battre contre les principales équipes de milieu de grille telles que Racing Point, McLaren et Renault.
Leur décision d’annoncer le départ du quadruple champion du monde Sebastian Vettel à la fin de l’année, avant même le début de cette saison, a également constitué une source de déconcentration.
Mais malgré toute la négativité, Leclerc a été un véritable atout pour l’équipe cette saison, en marquant deux podiums aux GP d’Autriche et de Grande-Bretagne, alors qu’en termes de vitesse pure, Ferrari n’avait probablement pas à être là.
Et le pilote monégasque, qui est passé par l’Académie Ferrari pour rejoindre son équipe de F1 avant la saison 2019, se sent « responsable » de les tirer vers le haut et de les sortir de leurs difficultés actuelles.
« La voiture rouge, avant même que je sache qu’elle s’appelle Ferrari, était mon obsession », a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport. « Un honneur, certainement. Et certainement aussi une grande responsabilité car Ferrari reste Ferrari. C’était un rêve d’arriver ici. Et je suis conscient que c’est le rêve de beaucoup de gens d’arriver à Maranello. »
« Je me sens donc responsable de faire monter le nom de Ferrari plus haut. Ce moment n’est pas facile sur la piste, il y a beaucoup de travail à faire. Mais c’est intéressant d’avoir un projet commun aussi long. Travaillons dur et essayons de construire quelque chose d’intéressant, un nouveau cycle. Piloter une Ferrari est certainement, en même temps, un rêve devenu réalité, une énorme responsabilité et un grand honneur. »
Leclerc, dont on parle souvent comme d’un futur champion du monde, est lié à un contrat de cinq ans chez Ferrari qui le maintiendra dans l’équipe jusqu’en 2024.
Leclerc a pu terminer en P3 au Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone, en tenant tête à Daniel Ricciardo de Renault dans les dernières étapes après avoir été propulsé dans le top 3 lorsque Valtteri Bottas a subi une défaillance de pneu alors qu’il était en P2.
