Marko explique l’origine des soucis de Red Bull à Monaco

La monoplace autrichienne s’est montrée instable au passage des vibreurs, révélant un problème de corrélation entre le simulateur et la réalité

Red Bull traverse une période délicate. Alors que Ferrari et McLaren se montrent de plus en plus menaçantes, l’écurie autrichienne peine à trouver ses marques, et le Grand Prix de Monaco en est un nouvel exemple. Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a pointé du doigt un problème de corrélation entre le simulateur et la réalité.

Max Verstappen s’était pourtant montré prudent avant le weekend monégasque, conscient de la montée en puissance de ses rivaux. Les essais libres ont confirmé ses craintes : la RB20 manquait d’équilibre et accusait du retard sur ses concurrentes. Malgré une réelle progression entre vendredi et samedi, le Néerlandais a touché le mur lors de sa dernière tentative en qualifications, terminant sixième sur la grille.

Visiblement agacé, Verstappen a comparé sa Red Bull à « un kart sans suspension » incapable d’absorber les bosses et les passages sur les vibreurs. Le champion du monde en titre a également révélé que ces difficultés étaient présentes depuis 2022, mais masquées par la domination de Red Bull sur le championnat.

Helmut Marko a apporté des précisions sur l’origine de ces problèmes. Selon lui, le simulateur de l’écurie ne reproduit pas fidèlement le comportement de la voiture sur les vibreurs.

« La saison avait pourtant bien commencé », a déclaré Marko à Sky Allemagne. « Mais le problème fondamental n’est pas lié aux circuits. C’est la corrélation entre le simulateur et la piste qui ne fonctionne pas. Dans le simulateur, nous passons sur les vibreurs sans aucun souci. »

« Pour reprendre l’expression de Max, la voiture saute comme un kangourou, et c’est là qu’est le problème. Cela s’est déjà vu sur les réglages à Miami et en partie à Imola. C’est donc par là qu’il faut commencer. On espère retrouver notre niveau habituel sur des circuits plus traditionnels comme Barcelone », a-t-il conclu.

Verstappen craint que Red Bull ne soit vulnérable sur les pistes où la capacité de la monoplace à absorber les imperfections de la piste est cruciale pour signer de bons chronos et rivaliser pour la victoire. « C’est un problème fondamental, donc ça ne se réglera pas en quelques semaines », a-t-il concédé.

Le Circuit Gilles Villeneuve de Montréal étant également réputé pour son manque de douceur, Verstappen s’attend à d’autres difficultés.

« L’Espagne n’a pas de bosses, ce sera donc probablement mieux pour nous », a-t-il nuancé. « Mais sur certains circuits bosselés où il faut passer sur les vibreurs, ça ne sera clairement pas idéal pour nous. En revanche, d’autres courses conviendront sûrement mieux à notre voiture. On sait où on doit travailler. Il y a un domaine précis où on perd encore pas mal de performance, et si on peut régler ça, la voiture sera plus compétitive sur tous les circuits. »

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