Mattia Binotto affirme que Carlos Sainz et Charles Leclerc seront à égalité en 2021.

Binotto ne veut pas entendre parler de hiérarchie pour le moment.

Avec un seul podium en cinq saisons de Formule 1, Carlos Sainz semble être destiné à jouer le rôle dédié de second pilote à la Scuderia Ferrari étant donné que le marché des pilotes offrait des candidats avec un palmarès beaucoup plus important comme Lewis Hamilton et Daniel Ricciardo.

Un poste de N°2 qui semble inévitable pour le pilote madrilène, qui intégrera une équipe construite pour répondre aux besoins de Charles Leclerc. Mais Maranello a fait savoir que l’Espagnol partira avec les mêmes chances que son coéquipier.

Cela a été confirmé par le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, qui a exclu toute inégalité de traitement entre les futurs pilotes de l’équipe italienne. « Il n’est pas dans nos plans de préparer maintenant un rôle de numéro 1 et de numéro 2 », a déclaré Binotto aux Espagnols de Marca.

« Ce sera plutôt la piste qui va dicter les éventuelles hiérarchies internes. C’était aussi le cas à l’époque de Schumacher : nous avons commencé avec les deux pilotes égaux, puis les résultats ont dirigé le cours de la saison ».

« Logiquement, pour Carlos, la première saison sera difficile, car tout le processus d’adaptation et de connaissance de l’équipe est à faire. C’est pourquoi nous n’avons pas signé de contrat d’un an avec lui. Je m’attends à ce qu’il devienne de plus en plus compétitif au fil du temps », a poursuivi Binotto.

Il a ensuite expliqué pourquoi Ferrari a recruté Sainz : « Nous l’avons choisi pour garder notre ligne, qui consiste à nous concentrer sur les jeunes. Nous sommes une équipe jeune et nous voulons continuer à appliquer cette philosophie. N’oublions pas que Sainz a déjà de l’expérience : il est vrai qu’il n’aura que 26 ans l’année prochaine, mais il court en Formule 1 depuis un certain temps ».

« Je pense qu’il n’y aura pas de gros problèmes entre lui et Charles. S’il y en a, mon rôle est très clair… Charles est plus fort et plus mûr chaque jour. Ce qui s’est passé au Brésil entre lui et Vettel (le fameux contact qui les a tous deux mis hors jeu, ndlr), je l’ai maintenant accepté, parce que c’était le résultat d’une malheureuse coïncidence. C’est comme ça que sont les courses ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *