Où en est-on avec l’organisation du Grand Prix de France de Formule 1 ?

Les organisateurs du GP de France de F1 veulent un nouveau contrat avant d’envisager une course sans spectateurs.

De manière assez surprenante, le Grand Prix de France de Formule 1 du 28 juin n’a pas encore été officiellement annulé.

Si, à première vue, le Grand Prix de France de F1 est en passe de donner le coup d’envoi de la saison de Formule 1 en juin, il semble plus probable que la course rejoigne une liste croissante de courses de Formule 1 qui ont été soit reportées soit annulées.

La série a déjà connu 7 reports, et 2 annulations (Australie et Monaco) au cours de la saison de 22 courses. La course du 28 juin au Circuit Paul Ricard en France est la prochaine sur le calendrier.

Cependant, la France est toujours en confinement en raison du nouveau coronavirus jusqu’au 11 mai au moins, et le gouvernement français a suggéré que l’interdiction des grands rassemblements dans notre pays se poursuive au moins jusqu’à la mi-juillet.

L’autre événement sportif majeur de l’été en France, le Tour de France cycliste, devait initialement commencer le 27 juin. Cet événement a déjà été reporté du 29 août au 20 septembre, et Cycling News rapporte cette semaine que même la date d’août-septembre semble irréaliste.

Une option qui gagne un peu de terrain serait de courir le Grand Prix de France de F1 sans spectateurs. Les organisateurs de la course disent que la seule façon d’envisager cette option serait de rompre le contrat initial de la course et de proposer un nouveau contrat à moindre coût.

« Aujourd’hui, nous sommes évidemment en contact avec le promoteur », a déclaré Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA), à la radio Europe 1. « Nous sommes en phase d’évaluation et nous étudions différents scénarios possibles, mais nous attendons aussi les détails des mesures qui ont été annoncées. »

« Pour le promoteur, en l’occurrence le GIP, la base même est le contrat signé avec la FOM (Formula 1 Management) ; les principales recettes proviennent de la billetterie. Donc, sauf à revoir le modèle, il est difficile d’imaginer qu’un promoteur local puisse organiser un Grand Prix à huis clos ».

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