Quels sont les contours de l’offre de Williams F1 à Sainz ?

Williams aurait formulé une proposition alléchante au pilote Ferrari, Carlos Sainz : un contrat de quatre ans avec une clause de rupture après deux saisons

Après avoir été écarté de Ferrari au profit de Lewis Hamilton pour 2025, le pilote espagnol se voit courtisé par deux écuries aux ambitions distinctes : Williams et Sauber. Si Sauber, qui deviendra Audi en 2026, attire par son statut de constructeur officiel, Williams avance des arguments convaincants, nourris par une trajectoire ascendante et une offre alléchante.

James Vowles, le directeur de l’écurie britannique, se montre offensif et persuadé du potentiel de Williams. « Il y a une raison pour laquelle je suis là. Williams n’est plus la même équipe qu’il y a trois ans », déclare-t-il. « Nous voulons deux pilotes de classe mondiale pour faire partie de notre équipe à l’avenir. »

Pour séduire Sainz, Williams a mis sur la table un contrat de quatre ans assorti d’une clause de rupture après deux saisons. Une proposition audacieuse qui témoigne de la confiance de l’équipe en ses projets et offre à Sainz une certaine flexibilité.

« C’est un contrat intéressant de quatre ans », explique Michael Schmidt, journaliste de Auto Motor und Sport. « Cependant, il peut changer d’équipe après deux ans si ce plan de James Vowles et des investisseurs ne se concrétise pas. Il peut partir, peu importe où et sans conditions, et je pense que c’est l’offre. »

L’attrait de Williams réside dans son renouveau prometteur. Attirant des talents de différentes équipes et bénéficiant d’un moteur Mercedes qualifié comme performant à partir de 2026, l’écurie britannique semble résolue à remonter la pente.

« En 2026, nous aurons l’un des meilleurs groupes motopropulseurs, si ce n’est le meilleur, sur notre voiture », souligne Vowles. « Nous annoncerons bientôt, je l’espère, l’arrivée d’une trentaine de personnes incroyables d’autres équipes qui nous ont rejoints au cours des 12 derniers mois. »

Cependant, Williams reste une équipe privée, contrairement à Audi, qui bénéficie du statut de constructeur officiel. Ce point pourrait constituer un frein pour Sainz, qui aspire à rejoindre une structure plus solide et ancrée dans le paysage F1.

L’alliance entre Sauber et Audi se présente comme un projet ambitieux et attractif. Intégrer un constructeur automobile historique comme Audi offre une certaine sécurité et la perspective d’un avenir prometteur. « Sauber, il faut le dire, c’est en fait Audi », analyse Michael Schmidt. « Sur le papier, cela semble beaucoup, beaucoup mieux. Audi est un contrat d’usine et Williams est juste une équipe cliente privée. »

Le choix de Sainz dépendra de ses priorités et de son évaluation des deux projets. S’il recherche un challenge immédiat et la possibilité de jouer un rôle central dans la reconstruction d’une équipe, Williams pourrait s’avérer l’option la plus séduisante. En revanche, s’il privilégie la sécurité d’un projet solide et la perspective d’un avenir prometteur au sein d’un constructeur, Audi pourrait lui sembler plus attrayante.

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