Alonso insiste sur le fait que Schumacher est « plus dur à battre » que Hamilton

Fernando Alonso affirme que Michael Schumacher reste l’un des plus grands talents de l’histoire du sport, et qu’il était plus difficile à battre que Lewis Hamilton.

Les commentaires d’Alonso arrivent alors que Hamilton est sur le point d’égaler le record de victoires de Schumacher en Grand Prix, ainsi que d’égaler les sept championnats du monde de l’Allemagne.

Alonso a admis qu’il était difficile de comparer des pilotes de deux époques très différentes. Il a cependant l’avantage d’avoir couru contre les deux hommes depuis ses débuts en F1 avec Minardi en 2001, l’année où Schumacher a remporté son quatrième titre.

« C’est difficile », a déclaré Alonso à Sport Bild cette semaine, lorsqu’on lui a demandé de comparer les deux pilotes. « Ce sont des époques différentes et des voitures avec des niveaux de performance différents. Mais je me souviens de Michael comme d’un pilote difficile à battre, un pilote avec le plus grand talent. Il avait ce petit quelque chose. »

« Lewis est très bon et le meilleur de sa génération. Mais il n’a pas remporté le titre mondial avec McLaren quand il était coéquipier de Jenson [Button]. Chez Mercedes, Nico Rosberg a également remporté le championnat du monde. Michael n’a jamais eu une telle compétition. Il gagnait toujours. Pour moi, Michael a une longueur d’avance. »

Alonso et Hamilton étaient des coéquipiers malheureux chez McLaren en 2007, mais Alonso n’a jamais été directement associé à Schumacher. Il a fini par courir pour Ferrari après la retraite de Schumacher, mais n’a jamais pu y reproduire le succès de l’Allemand, qui a remporté le titre.

C’est un destin qu’il partage avec Sebastian Vettel, qui lui a succédé dans l’équipe. Cependant, il ne regrette pas son passage à la Scuderia et pense que Vettel se souviendra aussi avec affection de son passage chez Ferrari.

« Même si je n’ai pas gagné le titre de champion de F1 [avec Ferrari], ce fut une expérience très positive pour moi. Je pense que Sebastian gardera aussi de bons souvenirs de Ferrari, même s’il n’est pas devenu champion du monde avec eux. »

« Nous venons tous chez Ferrari avec beaucoup d’impatience », a poursuivi Alonso. « C’est l’équipe la plus légendaire de la Formule 1. C’est spécial de piloter pour Ferrari. Quand vous signez avec Ferrari, vous supposez que vous pouvez gagner le championnat du monde. Après quatre titres, Vettel a probablement pensé qu’il pourrait en obtenir un autre avec Ferrari. »

« Mais parfois, on n’a pas de chance quand le moment est venu, et les occasions se succèdent », a-t-il ajouté. « Je pense que nous n’avions pas la bonne voiture et les capacités techniques au bon moment. C’est pourquoi, dans ma carrière, j’ai essayé de ne pas me concentrer uniquement sur la Formule 1, et par exemple, j’ai conduit les 24 heures du Mans et j’ai essayé de gagner tout ce qui pouvait l’être ».

Après avoir apparemment tourné le dos à la F1 fin 2018, Alonso sera de retour dans le paddock des Grands Prix cette saison pour revenir chez Renault qui s’appellera Alpine

Cyril Abiteboul, le directeur de l’équipe, a déclaré qu’ils sont toujours en train de mettre en place un programme pour qu’Alonso soit prêt à temps pour son retour.

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