Le motoriste français étudie la possibilité d’adopter une approche semblable à Mercedes et Honda
S’il est vrai qu’au cours des dernières années, nous avons vu le moteur Renault faire d’importants progrès, la réalité est qu’il est encore loin des performances du groupe motopropulseur de Mercedes.
Bien que beaucoup s’attendaient à voir de grands changements sur le moteur français pour cette saison en 2021, tout semble indiquer qu’au moins chez Renault, on ne s’attend pas au miracle. C’est pourquoi le motoriste français parle déjà d’un éventuel changement de concept de son moteur pour 2022, l’année du gel.
Sur ce point, Remi Taffin, le chef des moteurs de Renault a reconnu qu’ils étudient la possibilité de changer l’orientation de son moteur vers le concept Mercedes et Honda de double turbo / compresseur : « La réponse est simple : oui. Nous pourrions emprunter cette voie. Nous sommes en train de l’évaluer. La décision que nous avons prise en 2020 de ne pas mettre en place un nouveau moteur était motivée par le fait que nous mettrions vraiment tout en place en 2022 ».
Renault avait initialement prévu une évolution majeure pour 2023, ce qui n’est plus possible aujourd’hui en raison du gel des moteurs qui est avancé à 2022 : « Nous avions à l’esprit que nous mettrions en œuvre une évolution pour 2023, où nous tirerions le meilleur parti de la base de référence de 2022, mais ce n’est plus le cas ».
C’est pourquoi Renault travaille déjà pour pouvoir mettre en œuvre dans le moteur de 2022 la grande mise à niveau qu’ils avaient en tête pour 2023 : « Nous sommes assez heureux parce que je pense que nous pouvons faire un gros effort pour 2022. Nous essayons également de pousser ne serait-ce qu’un peu l’évolution que nous avions prévue pour 2023 ».
Enfin, Remi Taffin a minimisé certaines des attentes suscitées par le moteur Alpine pour cette saison : « En termes de performance, c’est plus comme un pas qu’on ferait pendant la saison, pas un pas massif, c’est une évolution par rapport à l’année dernière. La raison principale est que nous avons dû prendre cette décision l’année dernière, lorsque nous avons dû tout arrêter pendant quelques mois. »
